Interview avec Marie

Je suis développeuse full-stack (Java/Angular) en alternance.

J’ai initialement… un bac L et un Master en Affaires Publiques. Rien à voir avec la tech !

J’ai eu une première carrière en tant que rédactrice de réunions professionnelles. Un métier peu connu, qui implique de rédiger les procès-verbaux de réunions paritaires (CSE, CSSCT, AG, réunions de négociation, etc.) des entreprises de toute taille et de tous secteurs d’activités.

Cela demande d’être très adaptable, de faire preuve d’une grande curiosité intellectuelle, et de comprendre très rapidement les enjeux organisationnels, humains et techniques des débats auxquels on assiste.

Après 11 ans comme rédactrice, j’étais dans une impasse professionnelle : même si mon métier me plaisait toujours, j’étais devenue “senior” en termes de compétences et je n’avais aucune évolution possible.

J’ai donc cherché à me reconvertir dans un secteur qui bouge, qui continue à satisfaire ma curiosité intellectuelle et mon besoin d’apprendre en continu : la tech.

Plus précisément j’ai choisi le développement, car cela me permet de combiner logique, rigueur et créativité. J’aime créer des choses utiles, qui servent à d’autres et répondent à leurs besoins !

Ada Tech School est une école inclusive qui s’est fixée pour mission de former des personnes éloignées des parcours “classiques” menant à la tech, tout particulièrement les femmes.

J’ai aussi été convaincue par le format (deux ans de formation dont une année d’alternance, cela me semblait bien plus sécurisant qu’un bootcamp de quelques mois), ainsi que par la pédagogie basée sur l’apprentissage par la pratique, avec à la fois beaucoup d’autonomie et de travail en groupe.

C’était une année très enrichissante, qui m’a poussée à dépasser mes limites et à me confronter sans cesse au bien connu syndrome de l’imposteur (la bête noire de la développeuse débutante !). De sprint projet en sprint projet, j’ai construit les bases techniques de ma nouvelle carrière et j’ai surtout “appris à apprendre”, caractéristique primordiale pour être un bon développeur !

J’aime la variété des missions et des clients, qui se place dans la continuité de ma précédente vie professionnelle. Chez Ouidou, j’ai aussi trouvé des collègues et des managers au top, qui ont l’habitude d’encadrer des débutants en les soutenant et en les challengeant, le tout dans une très bonne ambiance.

Java, c’est la vie ! Avoir un langage typé et en POO dans sa besace de développeur, c’est un gros plus, surtout si l’on veut travailler en back-end.